LA CHAPELLE ST JEAN
La chapelle Saint-Jean, située au nord du Thoron qu’elle domine, à 628 m d’altitude, a été construite entre le XI ème et le XII ème siècle. Des fouilles opérées pertinemment pourraient confirmer une occupation plus ancienne du site supposée par la présence de nombreux fragments de « tegulae » romaines.
Depuis l’été 2004, la chapelle et son site, font l’objet d’un diagnostic archéologique par l’Association Recherches Départementales Archéologiques, avec l’espoir de pouvoir conforter les pans de mur restants et surtout afin que le sous-sol nous révèle l’histoire de ce lieu.
Cette église, très ruinée, est un petit bâtiment orienté, dont le plan devait être en croix latine. Le chœur, seul à avoir conservé presque entièrement son élévation, est une abside outrepassée, couverte en cul-de-four.
Lui succède un transept, qui devait avoir deux bras. Le bras sud semble avoir été arasé il y a bien longtemps.
Il n’est visible que l’arrachement des pierres à l’épaule sud-est de l’édifice renforcée par une chaîne d’angle en besace d’époque moderne, et par les vestiges de l’arc par lequel il s’ouvrait sur la croisée, vers la nef. Le bras nord, dont ne subsistent que quelques rangs de pierres, est une chapelle orientée avec une absidiole non saillante. Le passage qui donnait sur la croisée fut jadis en partie muré, et réduit à simple porte.
La nef, à un seul vaisseau, devait posséder deux travées.
Il n’en subsiste qu’une seule, fermée à l’ouest par un mur d’époque, qui en réduit l’espace liturgique.
C’est aussi à cette époque sans doute, et suite probablement aux destructions des guerres de religions, que fut arasé le mur nord, rebâti à son emplacement d’origine. Rien ne subsiste de sa couverture, mais les piédroits qui clôturent la nef, laissent penser à un arc triomphal qui devait porter, par l’intermédiaire d’un diaphragme triangulaire, une simple charpente à deux versants.
Au cours des siècles, la chapelle a subi de multiples modifications comme en témoigne la présence de maçonnerie, de crépis ou de traces de ferraille.
Ce site est accessible grâce à un programme de restauration des chemins ruraux, en collaboration avec l’ADRI 04. Le chemin du Vieil Aiglun, au départ de l’avenue Jouve, à côté de la mairie, vous mènera jusqu’au point culminant de la commune dit du Puy, en passant par St Jean puis le Vieil Aiglun et leurs chapelles.
LE VIEIL AIGLUN
Le Vieil Aiglun, le plus beau point de vue du village, culmine à 830 m d’altitude.
La position de l’ancien village sur ce lieu élevé le rendait propre à être fortifié, comme le démontre les vestiges de remparts et de tours. Nul doute que ce lieu a été célèbre dans les siècles de la féodalité. Abandonnée lors de la désertification par les habitants partis s’installer en bas ou ailleurs, la chapelle fut petit à petit abandonnée et dé-consacrée.
Le chemin du Vieil Aiglun, au départ de l’avenue Jouve, à côté de la mairie, vous mènera jusqu’au point culminant de la commune dit « du Puy », en passant par Saint Jean puis le Vieil Aiglun et leurs chapelles.
L’Église Sainte Marie-Madeleine
L’église du Vieil Aiglun, de style Roman et dédiée à Sainte Marie Madeleine, a été construite au cours du règne des De Rochas et achevée en 1555. Sa construction très massive – des murs à contrefort et un clocher en pierres de taille – la rend visible de très loin. Elle contient un retable du XVIIe, monument historique inscrit au titre objet, d’un style archaïque.
La messe du dimanche est célébrée dans la nouvelle église située dans la vallée. Toutefois, l’église du Vieil Aiglun est ouverte à l’occasion d’événements, comme les Journées du Patrimoine, en septembre ou à l’occasion de la Sainte Marie-Madeleine, en juillet. À côté de l’église, une table d’orientation vous invite à découvrir les différents massifs et curiosités à proximité du Vieil Aiglun.
RANDONNEES AUTOUR D'AIGLUN
Autour d’Aiglun, vous pouvez randonner sur de nombreux sentiers balisés. Parmi ces sentiers, 30 possèdent un tracé GPS, soit 261.6 km de marche au total.
Le long de ces randonnées pédestres vous pourrez découvrir de nombreux éléments du terroir local : Patrimoine bâti, réserves naturelles, produits locaux, …